« Venise est une ville si extraordinaire qu’il n’est pas possible de s’en former une juste idée sans l’avoir vue… Toutes les villes du monde se ressemblent plus ou moins : celle-ci ne ressemble à aucune » – Carlo Goldoni
Fin août , Débarquer d’un avion pour embarquer illico presto sur un vaporetto, se précipiter côté fenêtre pour voir se profiler peu à peu la silhouette de la cité magique et attaquer la lagune cahin caha, dans un brouhaha de moteur et d’éclat de voix.
Jalouser les magnifiques bateaux taxis en bois qui nous dépassent à vive allure et seront LA avant nous.
Le ton est donné nous arrivons à Venise, la Sérénissime, la ville des amoureux, celle qu’on a la chance de retrouver telle qu’on l’a laissée 5, 10 ou 20 ans auparavant.
On pose les valises au Lido, on se retrouve, car cette fois, Venise se partage en famille, on s’installe et c’est parti pour 6 jours de découverte pour les uns et de retrouvailles pour les autres.
Bonheur chaque matin d’embarquer sur le vaporetto pour remonter le Grand Canal où Venise la fastueuse a ses quartiers, s’émerveiller infiniment du déploiement de façades de ses palais byzantins, gothiques ou renaissance, détailler les mosaïques, les loggias, lancer un regard furtif à travers une fenêtre ouverte pour voir un intérieur. S’arrêter au marché du Rialto, s’acheter quelques fruits pour se désaltérer, s’attarder devant les étals incroyables de poissons et crustacés, prendre son café en terrasse et écouter palabrer les commerçants venus faire une petite pause.
Puis se perdre un peu, beaucoup dans la Venise populaire, ses canaux de traverse, ses ruelles, ses placettes désertes, ses mini ponts d’où on peut admirer la dextérité du gondolier. Croiser un atelier de masques, de gravure… se poser.
Aller, une fois de plus admirer les somptueux plafonds du Tintoret à la Scuola San Rocco puis plonger dans l’art contemporain au Palazzo Grassi car ici passé et présent se conjuguent avec élégance. Découvrir au détour d’une rue une église perdue, un palazzo discret à visiter.
Flâner sur le Dorsoduro, tout en se délectant d’une glace dont seuls les italiens ont le secret, puis s’attabler un peu fatigués devant un spritz avant de déguster une assiette de spaghettis al nero di sepia.
S’échapper le temps d’une journée, pour aller voir la vie de toutes les couleurs à Burano. Se laisser séduire par le charme de ses maisons de pêcheurs, ses dentelières qui oeuvrent sur le pas de leur porte, puis d’un coup de vaporetto s’égayer dans la campagne de Torcello.
Enfin succomber au charme suranné du Lido, de ses villas liberty aux jardins fleuris, de ses hôtels mythiques, et ses plages aux cabines de bain colorées méticuleusement alignées.