20 juillet, quitter Paris sous une canicule exceptionnelle pour atterrir à Porto deux heures d’avion plus tard et trouver une fraicheur vivifiante non moins exceptionnelle pour la saison !
Dépatouiller quelques cafouillages de réservation d’hébergement pour mieux poser ses valises dans l’adorable Grande Hôtel de Paris. Jolis meubles anciens, photos de famille un peu partout, jardinet coquet , on se sent à la maison et fin prêts à partir à la découverte de Porto la Baroque.
Découvrir du haut de la torre dos clerigos, la ville qui s’étend sous nos yeux, une cascade de toits de tuiles rouge qui dégringole vers le fleuve, des rues étroites sinueuses et fort pentues, des façades parfois colorées mais plus souvent de granit, des églises aux décors surchargés de dorures à l’intérieur et ornées, à l’extérieur, d’azulejos bleu azur qui donnent sa couleur à la ville. L’allure générale est surannée mais contrastée, les enseignes et devantures rétro côtoient sans complexe galeries d’art moderne et concept stores à la mode d’aujourd’hui.
l’incontournable boutique A vida portuguesa
église santo Ildefonso
fondation et maison serralves – musée d’art moderne
S’échapper de la cité pour une marche sportive et ventilée de plusieurs kilomètres sur les rivages rocheux de la côte et admirer au passage les sublimes piscines d’Alvaro Siza qui autorisent une baignade que nous refuse un océan déchainé et glacial. Faire une pose “gastronomique” et déguster (enfin..) les sardines grillées sur les trottoirs de Matosinhos.
Récupérer le lendemain en se laissant glisser le long du Douro le temps d’une croisière au rythme languissant pour admirer les vignobles en terrasses sur les rives verdoyantes.
Prendre un dernier café accompagné de la traditionnelle pastéis de nata dans le pittoresque mercado do bolhao en se disant qu’on reviendra ….